L’Epoque Gallo-Romaine – 125 avant J.C. au Ve siècle après J.C
Le théâtre : plan général
Le théâtre est construit sur le même plan que l’amphithéâtre ou le cirque, mais la cavea est en forme de demi-cercle, l’arène étant remplacée par l’orchestre.
La scène ferme la courbe ; en arrière, le mur de scène, très haut, décoré de plaquage de marbre et de statues, est percé de portes permettant l’accès aux loges des artistes. Le mur est également équipé de portiques qui permettent d’accéder à des jardins ; les spectateurs s’y promènent pendant les entractes ou s’y protègent de la pluie.
CONTENU | d • Les gradins
Les gradins, disposés en pente, s’appuient en général sur un relief naturel. Ils sont coupés par des niveaux horizontaux de circulation en formes de paliers (praecinctiones).De petits escaliers permettent de passer d’un niveau à l’autre. Les spectateurs accèdent par un escalier intérieur au niveau supérieur de leur maenianum (groupe de gradins), qu’ils gagnent par des portes d’accès (vomitoria) puis par de petits escaliers. Les gradins sont divisés en plusieurs zones, les meilleures places étant situées en bas. Les élites et personnalités locales prenaient place autour de l’orchestre, places de choix situées devant la scène. Les spectateurs sont protégés du soleil par un ensemble de voiles réglables (velum), tendus par des cordages accrochés à des mâts. La capacité d’accueil peut être impressionnante, atteignant 10 000 personnes pour les amphithéâtres d’Orange ou d’Arles. • L’acoustique La construction permet en général d’avoir une excellente acoustique par le mur, encadré de retour, complété par des vases acoustiques noyés dans le mortier des gradins. Le sous-sol abrite les machineries destinées à changer les décors. • Fonctions du théâtre Le théâtre est le lieu de représentations des comédies et des drames. Le théâtre existe indépendamment dans la structure urbaine, mais il est parfois associé à de grands sanctuaires (groupant théâtre, thermes et temples). Il avait dans ces cas particuliers une signification rituelle et était le lieu de pratiques cultuelles En Gaule, il existe des ouvrages hybrides, servant la fois de théâtre et d’amphithéâtre. Dans ces cas, la cavea est plus qu’un demi cercle, la scène est aussi arène. On parle d’amphithéâtre à scène ou de théâtre à arènes selon la forme dominante.
L’amphithéâtre : plan généralL’amphithéâtre est construit selon un plan ellipsoïdal. Au centre se situe l’arène, lieu des spectacles et de combats de gladiateurs. L’arène est délimitée par un mur suffisamment haut pour protéger les spectateurs. Des filets de protection y étaient aussi souvent associés. Dans les grands amphithéâtres, les sous-sols cache des machineries, des monte-charges, les cages des fauves, des remises d’accessoires voire des canaux pour transformer les arènes en pièce d’eau, permettant de reproduire des combats navals (naumachies) ! • Les gradins Les gradins, disposés en pente, s’appuient en général sur un relief naturel. Ils coupés par des niveaux horizontaux de circulation en formes de paliers (praecinctiones). De petits escaliers permettent de passer d’un niveau à l’autre, par un escalier intérieur au niveau supérieur de leur maenianum (groupe de gradins), qu’ils gagnent par des portes d’accès (vomitoria). Les gradins sont divisés en plusieurs zones, les meilleures places étant situées en bas. Les élites et personnalités locales prenaient place dans les premiers rangs, sur le podium. Les spectateurs sont protégés du soleil par un ensemble de voiles réglables (velum), tendus par des cordages accrochés à des mâts. Les grands ensembles pouvaient atteindre jusqu’à 25 000 spectateurs. • Les fonctions de l’amphithéâtre Les amphithéâtres constituent un des lieux les plus caractéristiques du monde romain. Ils sont le lieu de spectacle de masses organisés par les autorités locales. L’arène accueille des combats de gladiateurs (munera), des combats d’animaux (venationes) ou des exécutions de condamnés. Les combats ont lieu toute la journée, de façon simultanée.
Le cirque : plan généralLe cirque est construit sur un plan allongé, adapté à la course des attelages. Une des extrémités du cirque est arrondie, l’autre est fermée par un mur (oppidum) qui se divisent en plusieurs étages : le rez-de-chaussée abrite les remises de chars (carcers). L’arène est partagée dans sa longueur par un mur bas portant une rangée d’obélisques (spina), qui balisent ainsi la piste de course. Les extrémités sont matérialisées par deux bornes, la meta secunda vers la partie circulaire et la meta prima vers l’oppidum. Il n’est pas rare que ces éléments soient heurtés par les attelages au cours de la course… • Les gradins Comme dans les théâtres, les gradins, disposés en pente, s’appuient en général sur un relief naturel. Ils sont coupés par des niveaux horizontaux de circulation en formes de paliers (praecinctiones). Les gradins sont divisés en plusieurs zones, les meilleures places étant situées en bas. Les élites et personnalités locales prenaient place au milieu d’un des deux côtés dans la loge d’honneur (tribuna). Les spectateurs sont protégés du soleil par un ensemble de voiles réglables (velum), tendus par des cordages accrochés à des mâts. Les cirques restent des éléments rares en Gaule romaine. • Fonctions du cirque Le cirque peut être globalement considéré comme un hippodrome. Il permet d’organiser des courses de char ou d’attelage sur une piste de sable. |