Le Néolithique – 6 000 à 1 900 avant J.C.
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Les Groupes du Néolithique Ancien en Bassin Parisien et Nord Est
• Le Danubien Rubané ou Céramique Linéaire
Il s’agit d’un courant néolithique qui parvient depuis l’Europe de l’Est, en Alsace puis dans l’Est du bassin parisien. La poterie est décorée par des motifs en ruban ou à base de lignes courbes. Les agriculteurs s’installent d’abord sur les plateaux loessiques en Alsace au Ve millénaire. Dans le bassin Parisien, ils préfèrent les basses vallées alluviales. L’outillage lithique se compose d’herminettes, et de bâton à fouir, ainsi que de faucilles. Ces hommes pratiquent l’agriculture et l’élevage (moutons, boeuf, chèvre, porc). L’habitat se compose de grandes maisons rectangulaires en bois et torchis. Elles sont groupées en villages. Les sépultures sont individuelles, groupés en nécropole. La position foetale domine.
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d• Le Groupe du Limbourg et de Villeneuve Saint Germain Peu à peu, la culture danubienne éclate en sous groupes bien affirmés, caractérisés notamment par leur production céramique. Le groupe du Limbourg possède une céramique au décor originaux (grands sillons obliques ou verticaux). Le dégraissant utilisé est de l’os broyé. Des survivances du Mésolithique dans ce groupe, qui pratiquait chasse et cueillette ont été observées. Le groupe de Villeneuve Saint Germain se caractérise par des bracelets en schiste à décoration tardive, ainsi que des poteries avec des pincements réalisés sous les rebords, des décors en V, parfois renforcés par des cordons en relief pour la phase la plus récente. Le groupe possède une économie agro-pastorale (élevage du bœuf, du mouton, du porc). • Le Groupe de Rössen Le groupe de Rössen est un groupe à l’importance européenne. Il se répand en Allemagne du Sud, Alsace, Franche Comté, Aisne, Seine et Yonne. Le courant perdure mais il est supplanté par le Cerny. Population d’agriculterurs (blé, orge; herminettes), élevage (boeuf, moutons, porcs, chèvres), chasseurs (sangliers, cerfs).
Les groupes du Néolithique Moyen en Bassin Parisien et Nord Est• Le Groupe de Cerny Le Cerny est un faciès contemporain du Rössen. Les céramiques sont parfois décorées en soleil qui dénote une influence méditerranéenne. L’industrie lithique se compose de grattoirs, tranchets et pointes de flèches (triangulaires ou foliacées). Le mouvement progresse vers l’ouest de la France où l’on retrouve des décors de type Cerny. Il est remplacé au IIIe millénaire par le Chasséen ou le Michelsberg ou directement par le Seine-Oise-Marne, selon les sites. Le groupe de Cerny est marquée par une expansion démographique prononcée, le besoin de conquérir de nouvelles terres. L’élevage (boeuf, porcs, moutons) et l’agriculture s’intensifie, les premières mines de silex sont exploitées (Jablines). Parallèlement, le territoire se hiérarchise, et on assiste à la construction de sites défensifs. Les sépultures sont le plus souvent individuelles, parfois collectives, par inhumation. • Le Chasséen septentrional Dans le Bassin Parisien, les influences du groupe Chasséen sont souvent mêlées à celle du Michelsberg. L’industrie lithique se caractérise par de grands débitages : pics et tranchets de grande taille. A côté, on observe des pointes de flèches (foliacées ou tranchantes). L’os est utilisé également. Les bois de cerfs servent à fabriquer des pics pour les mines de silex et des gaines d’emmanchement pour les haches. Le groupe pratique l’élevage (petit boeuf, porc, mouton, chèvre), l’agriculture (meules, faucilles) et exploite des mines de silex. Les constructions sont parfois réalisées sur sablières basses. • Le Michelsberg C’est un mouvement qui atteint la Lorraine, l’Alsace, et le Bassin Parisien. Le groupe succède au groupe de Rössen dans l’Europe Centrale et l’Allemagne. Il est caractérisé par les vases de forme tulipiforme. Le métal est inconnu et l’exploitation des mines de silex reste une des activités principales, avec l’élevage et l’agriculture. Les pics sont en bois de cerf, les haches en silex ou en roches dures. L’habitat est de type palafittes, en sites de hauteur ou dans des camps de plaine, fortifiés par des palissades et des fossés. Les maisons sont de plan rectangulaire. Les inhumations se font en fosses (notamment dans les fossés des camps fortifiés), ou sont collectives. dLes groupes du Néolithique Final en Bassin Parisien et Nord Est• Le Groupe Seine et Oise – Marne (SOM) L’habitat de plein air reste assez mal connu. L’industrie lithique se compose de haches polies, de grattoirs et poinçons. Agriculture et élevage sont mis en évidence. La métallurgie semble inconnue. Les sépultures sont collectives, de formes monumentales (hypogées, allées couvertes…). La poterie est caractérisée par une forme frustre qualifiée de “en pot de fleurs”. Le mouvement a semble avoir perduré jusqu’au début de l’Âge de Bronze. Ces influences s’étendent jusque dans le Finistère et le Jura palafittique.
Les Groupes du Néolithique Ancien en Provence et Languedoc Oriental• Le Cardial (vers 5700 avant J.C.) Le nom Cardial provient des premières céramiques à fond rond dont le décor a été réalisé par l’impression de coquilles de “cardium”. Ce mouvement apparaît au cours du VIe millénaire et perdure jusqu’au Ve millénaire. Il se caractérise par le développement de l’élevage (mouton, chèvre, petit boeuf, porc, chien), de l’agriculture (blé), et de la fabrication de la poterie. La chasse se maintient (cerf, sanglier, lapin, pêche), ainsi que la cueillette. Le matériel lithique du mésolithique perdure à côté de la céramique (grattoirs, perçoirs, flèches). On note la réalisation de faucilles en silex. L’habitat est principalement en grottes ou en abris sous roches. L’habitat est peu concentré, les sépultures individuelles. De grandes fosses, pavées de galets et servant de foyers, ont été découvertes. • L’Epicardial (5300 – 4800 avant J.C.) Le décor des poteries continue à être réalisé à l’aide d’une coquille. L’élevage (mouton, chèvre, boeuf) s’intensifie, ainsi que la culture du blé. L’influence de l’Epicardial s’étend vers le nord, jusqu’au Massif Central. les outils caractéristiques sont des sagaies courbes, des faucilles et des harpons en os. l’industrie lithique s’oriente vers la réalisation de faucilles. Des outils domestiques, comme les louches, sont fabriqués en céramique. L’habitat en grotte persiste. Les inhumations en grotte sont connues. L’Epicardial est suivi, parfois mêlé, par le Chasséen, qui le supplante vers 4000 avant J.C. dLes Groupes du Néolithique Moyen en Provence et Languedoc Oriental• Le Groupe de Bize ou Bizien (4200 avant J.C.) Le groupe de Bize est un groupe pré-Chasséen localisé dans l’Aude et les Corbières. Les décorations des céramiques rendent ce groupe distinguable du Chasséen. L’industrie lithique est de type Chasséen, avec un grand pourcentage de débitage en lamelles. • Le Groupe des Plots On connaît quelques sites de plein air, où l’on a mis en évidence des silos, des fosses et des foyers. dLe Chasséen (4100 – 3600 avant J.C.)Le Chasséen constitue un faciès typique du Néolithique Moyen. il se décline en multiples entités régionales. Parallèlement, certains groupes se détachent à part entière de ce mouvement. La sédentarité reste le moteur du développement économique du Chasséen. Des sites d’éperon apparaissent, sur des plateaux ou au confluent des rivières. Les camps barrés possèdent des enceintes, à finalité défensive, économique, artisanale, politique (par la taille des défenses et le nombre des enceintes et fossés) voire sépulturale. Les céramiques lisses, parfois mélangés au cardial, caractérisent le pré-chasséen (voir groupe de Montbolo, groupe de Bize). Les poteries du Chasséen sont à fond rond (marmites, bols hémisphériques) comme au Cardial. Cependant de nouvelles formes apparaissent. Les outils en silex sont composés de nombreuses lames, lamelles, des pointes de flèches foliacées, des haches polies en roches vertes, des billes en marbre. Au Chasséen, on cultive le blé, l’amidonnier, l’orge, les pois chiches, les féveroles. Les bovins sont mieux représentés dans l’élevage, même si les ovicapridés semblent conserver la préférence. La chasse perdure. La déforestation se développe, comme le prouve la multiplication des haches en pierre polie. Les abris sous roches et en grottes restent largement utilisés (comme camp permanent ou de simple transhumance). Parallèlement, on connaît des sites de plaine. Les inhumations se font en grotte ou en plaine dans des caissons de pierre ou des fosses. La pratique de l’incinération est attestée.
Les groupes du Néolithique Final en Provence et Languedoc Oriental• Le Groupe de Trets Les sépultures sont constituées de coffres en lauze. on y trouve des ossements calcinés accompagnés de poteries et d’outils en silex. Des stèles gravées accompagnent parfois les sépultures (figuré d’un visage rectangulaire, avec un nez en T, avec un figuré des yeux entouré de motifs géométriques). La céramique est lisse, brune, de forme carénée, les décors sont rares. • Les Groupes Chalcolithique de Provence Les groupes de Provence et de la Basse Vallée du Rhône ont en commun restent assez longuement influencés par le Chasséen (poteries aux formes simples ou carénées, au décor lisse, tailles sur éclat de silex, grandes lames et flèches foliacées). Le phénomène des sépultures collectives se répand et devient la norme. Les statues menhirs et les stèles anthropomorphes, apparues au Néolithique Moyen se généralisent. • Le Couronnien (3000 à 2500 avant J.C.) Le Couronnien est caractéristique de la Provence. Il s’agit d’une unité originale précédant le Campaniforme vers 2400 avant J.C. Le Couronnien est un groupe chalcolithique “sans métal” (le cuivre n’est utilisé que pour la parure, le travail du cuivre n’apparaît réellement qu’au Campaniforme). Le village de la Couronne (Bouches du Rhône) est composé de maisons rectangulaires en pierre. L’agriculture est très développée comme en témoignent les lames de faucilles et les meules. L’élevage est surtout de type ovicapridé. L’industrie lithique se compose de lames travaillées en silex (dites “en barres de chocolat” de 10 mm d’épaisseur), de haches de pierre polie. Poinçons, spatules et autres outils sont fabriqués en os. Les fusaïoles sont nombreuses et témoignent de l’activité de tissage. Des perles en cuivre ont été retrouvées dans les sépultures, ce qui signale les débuts de la métallurgie (Chalcolithique). Les sépultures sont plutôt collectives, en hypogées ou en grottes. |
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cLes groupes du Néolithique Moyen en Alpes, Rhône et Bourgogne• Le Chasséen Les groupes chasséens pratique principalement l’élevage en Bourgogne (boeuf, mouton, chèvre, porc). L’activité est par contre plutôt de type agricole dans la Vallée du Rhône). L’industrie lithique est lamellaire, pointes de flèche. L’habitat se fait en camps, en sites de hauteur, en plaine et parfois en grottes. Les inhumations sont plutôt individuelles accompagnés de mobilier funéraire. • Néolithique Moyen Alpin et Jurassien – Cortaillod Le Cortaillod est un groupe palafittiques du Néolithique Moyen, à affinités méditerranéennes. Le Cortaillod suisse ancien (3850 avant J.C.) est appelé Vallon de Vaux. Il est caractérisé par une céramique à décor constitué de petits mamelons, proche de celle du Michelsberg. L’agriculture et la chasse sont les composantes principales de l’économie du Cortaillod. L’élevage reste moyennement développé (boeuf, porc, mouton). Dans les Alpes, le groupe Cortaillod est associé également à des sociétés plafittiques, mais aussi en abris-sous-roche ou en grottes. Les formes caractéristiques des céramiques sont les bouteilles, cruchons, amphores, coupes. On cultive le blé, l’orge, l’élevage est développé. Le Cortaillod a influencé le Néolithique Moyen Bourguignon (le Cortaillod précède le NMB et les différents faciès qui perdurent supplantent même le NMB dans sa phase finale). • Néolithique Moyen Bourguignon Le Néolithique Moyen Bourguignon désigne les faciès bourguignons et franc-comtois du Néolithique Moyen. Ses origines sont à voir dans le groupe de Rössen, mélangés à des influences méridionales. Différent du Chasséen, ses céramiques ont des formes originales sans décors, lisse et de bonne qualité. L’habitat est en grottes, abris-sous-roches, mais aussi en plein air, sur des sites de hauteur ou fortifiés, ou sur des stations lacustres. L’influence du groupe de Cortaillod se fait sentir, notamment dans les stations palafittiques (décor par application d’écorces de bouleau). L’élevage (chèvre, mouton, boeuf), le tissage on était mis en évidence. Les inhumations se font en grotte, dans des coffres de pierre, sous tumulus, ou dans de petits dolmens. Le NMB sera remplace plus tard par la civilisation Saône-Rhône.
Les groupes du Néolithique Final en Alpes, Rhône et Bourgogne
• La Civilisation Saône et Rhône Ce groupe est caractéristique du Néolithique Final de la région Saône-Rhône et de la Suisse. Elle est composée de groupes palaffitiques ou vivant sur les rives du Rhône ou de la Saône. Elle reste assez fortement régionalisée. L’économie est celle des cités lacustres. L’élevage et l’agriculture, ainsi que la chasse sont pratiqués. Ces sites donnent en général énormément de renseignements car la matière organique enfouie dans les limons lacustres est conservée (fragments de tissus, alimentation…) Les sépultures restent assez mal connues.
Les groupes du Néolithique Ancien en Pyrénées et Languedoc Occidental • Le Cardial • L’Epicardial
Les groupes du Néolithique Moyen en Pyrénées et Languedoc Occidental• Le groupe de Montbolo (4800 – 4200 avant J.C.) Il s’agit d’un groupe préchasséen. L’agriculture est peu développée par rapport à l’élevage (mouton, chèvre, porc, boeuf). La chasse vient en complément (sanglier, cerf, lapin, oiseaux, lièvre). L’habitat semble se faire principalement en grottes mais on connaît des sites de plein air. Les sépultures sont collectives. Le décor lissé de la céramique marque une rupture avec le Cardial et l’Epicardial. • Le Chasséen
Les groupes du Néolithique Final en Pyrénées et Languedoc OccidentalOn observe une grande diversification des cultures au Néolithique Final. • Le groupe des Treilles (Rhodézien) (3300 – 2400 avant J.C.) Ce groupe appuie son économie sur l’agriculture, associée à la cueillette. L’élevage concerne la chèvre, le mouton, le boeuf et le porc. La métallurgie du cuivre est maîtrisée (poignard, perles de cuivre). L’industrie lithique perdure (poignards, pointes de flèche). Les habitats sont en grottes ou en plein air. Les inhumations sont collectives, mégalithiques, et des cas d’incinération sont signalés. La pratique de la trépanation a été retrouvée dans un bon nombre de sites. • Le groupe de Saint-Pons (4400 – 3500 avant J.C.) L’économie du groupe Saint Ponien est dominée par la chasse. Agriculture et élevage se développent lentement en parallèle. L’habitat se fait généralement en grottes. La métallurgie du cuivre semble connue (poignard). L’outillage en silex reste pauvre, contrairement à celui en os. La parure est parfois réalisée en schiste. • Le groupe de Veraza (3500 – 2200 avant J.C.) L’influence du chasséen reste forte au début du mouvement, puis disparaît au profit de celle du groupe de Fontbouisse. L’économie du groupe verazien est fortement orientée vers l’agriculture (faucilles, meules, pilons). Chasse et élevage la complète. L’habitat se fait en grottes ou en plein air, en village. • Le groupe de Ferrières (3500 – 2500 avant J.C.) dLes groupes du Néolithique Ancien en Bretagne et Région Atlantique• Le Groupe du Centre-Ouest Deux types d’influences semblent mêlées (Cardial et Danubien). La Vendée et la façade atlantique présente un profil cardial, comme en témoignent les poteries à décor en flamme effectués à l’aide d’une coquille de moule. Dans sa phase la plus ancienne, la céramique est décorée à la coquille, suivi de décors par impression. Les formes sont à fond rond. Mais certaines formes ne sont pas sans rappeler les formes danubiennes. Les groupes du Néolithique Moyen en Bretagne et Région Atlantique• Le Carn Il s’agit d’un groupe de Bretagne, pré-chasséen, caractéristique du début du Néolithique en Bretagne. Les sépultures sont de types dolmens, allées couvertes, mégalithes. La céramique est composée de vases lisses à décor en moustache ou en croissant opposés. L’agriculture et l’élevage sont pratiqués. L’industrie lithique fait appel aux ressources locales comme les galets et le silex. • Le Chasséen Breton et Atlantique. Le groupe de Roquefort. L’influence du Chasséen en Bretagne et sur la façade atlantique est confirmée par l’existence de vases-supports et par des décors sur des vases en triangles pointillés. L’industrie lithique évolue peu. Pour les chasséens, l’habitat est plutôt littoral. Dans l’Ouest aquitain, l’habitat se fait notamment en grottes et en abris sous roches, ainsi que sur éperons. Le Groupe de Roquefort, originaire du Néolithique Ancien du Sud-Ouest est composé d’agriculteurs (faucilles) et d’éleveurs (traces de mouton, boeuf et chèvre). La chasse est également pratiquée (sanglier, chevreuil). On a également retrouvé des escargotières.
Les Groupes du Néolithique Final• Les groupes de Castellic, de Conguel et de Kerugou Ces trois groupes bretons datent de la fin du Néolithique Moyen. L’économie est de type agro-pastorale, mais la chasse garde une certaine importance. Les habitats sont divers : en éperons, dans des camps fortifiés, sur le littoral. Les sépultures sont sous allées couvertes, dolmens ou en coffres. Les types céramiques sont très variés : dans le Castellic, les poteries sont à fond rond, avec de belles décorations en arceaux et rameaux. Le groupe de Congruel est à céramique cannelée. Enfin le groupe de Kerugou est caractérisée par des écuelles carénées décorées par des nervures verticales partant du rebord. Ce dernier est parfois couvert de guillochis. • Les groupes des Matignons et de Peu-Richard Les Matignons sont caractérisés par des vases à fond rond ou plat, cylindriques, des bols, des écuelles. Le décor en ocelles est caractéristique. L’outillage lithique est classique : pointes de flèche, haches polies, grattoirs et faucilles. L’outillage en os et bois de cerf est bien représenté. L’habitat se fait en camp, entouré de fossés et de talus. Le type Peu-Richardien est caractérisé par des vases à fond rond, tétons et décor en double cupule, ainsi que des ocelles. L’habitat est en camp fortifié, avec des remparts, tours et entrée en “pince de crabes”. Les sépultures se font sous dolmens ou en fosses, voire dans les fossés des camps.
Chalcolithique en Bretagne et Région Atlantique• L’Artenacien (2300 – 2000 avant J.C.) L’Artenacien est un groupe agro-pastoral, complétant sa production par la chasse. L’industrie lithique est sur silex (poignards, pointes à ailerons et pédoncules). La métallurgie du cuivre est connue de façon épisodique. La céramique présente des formes originales, avec des anses “nasiforme”. Les habitats sont en grottes, abris sous roches, camps (de type Peu-Richardiens, parfois réutilisés), éperons barrés et en plaine. Les sépultures sont collectives, mégalithiques. |